Pourquoi les compagnies aériennes vont-elles vous sélectionner ?
Nous vivons actuellement une période très propice à l’embauche des pilotes. Le besoin de recrutement de pilotes dans le monde s’élève à 550.000 pilotes pour les 20 ans à venir. Ce phénomène s’explique essentiellement par trois facteurs.
D‘abord, l’arrivée des compagnies Low-Cost en Europe démocratise la façon de voyager et permet à de nombreuses personnes de se déplacer à un prix très attractif.
Ensuite, nous constatons une hausse de trafic aérien dans des continents en plein essor comme l’Afrique et L’Asie. Et enfin, il y a le remplacement des commandants de bord qui partent à la retraite qui ne font qu’accentuer le besoin de recrutement de pilotes.
Même si l’avenir des futurs pilotes semble très prometteur, faut-il encore faire en sorte de répondre aux exigences des compagnies pour décrocher un travail.
Les jeunes pilotes européens ont tous réglementairement parlant la même licence EASA. A priori rien ne les distingue. Néanmoins, les compagnies sont particulièrement intéressées par des pilotes immédiatement opérationnels et c’est là ou les différences apparaissent. Ce dernier élément relève purement de la qualité de la formation.
Le métier de pilote s’exerce en anglais et une très bonne connaissance de la langue de Shakespeare est une condition sine qua non à l’embauche. Il semble donc indispensable que la formation se fasse en anglais afin de se familiariser dés l’apprentissage avec le langage aéronautique.
Une étude Européenne publiée récemment par l ‘EASA montre que les compagnies aériennes se plaignent des lacunes en connaissance théorique chez les jeunes pilotes. Le système d’examination sous forme de QCM à la fin de leur formation théorique favorise le bachotage au lieu d’une connaissance approfondie de la matière. Néanmoins lors des tests d’embauche, la différence entre les candidats se fait ressentir sur les connaissances acquises pendant la formation et la capacité de restituer la compréhension théorique.
De plus, les candidats qui ont évolué dans un espace aérien complexe et international lors de leur formation et de ce fait confrontés à des situations diverses et variées, présentent un avantage non négligeable pour leur future compagnie. Cette expérience acquise est un atout indéniable en terme de gain de temps pour devenir rapidement opérationnel.
Le rôle de l’instructeur et sa capacité de transmettre un savoir faire en situation est crucial dans la formation. La qualité de la pédagogie va permettre au futur pilote de progresser sereinement et d’acquérir le bon sens aéronautique adossé à de bonnes qualités professionnelles.
Soulignons que les technologies en aéronautique évoluent vite et de ce fait les challenges en formation pour les compagnies deviennent une priorité. C’est pour cette raison qu’il est souhaitable d’avoir des instructeurs toujours actifs ou en contact avec les compagnies.
La formation qui répondra aux besoins actuels des compagnies, offrira donc aux futurs pilotes un très bel avenir et la perspective d’une belle carrière.
« Avoir son bureau dans le ciel n’est plus un rêve mais une réalité. »